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6 parcours de femmes hors du commun

Six femmes qui, comme tu vas le voir, ont su challenger le statu quo. Six femmes qui ont réussi à nouveau à croire en elles et à retrouver confiance malgré les épreuves qu’elles ont traversées.

Ce 8 mars 2022, c’est la journée internationale des droits des femmes.

A cette occasion, mon équipe et moi avons voulu mettre à l’honneur le parcours inspirant de six femmes.

Six femmes qui, comme tu vas le voir, ont su challenger le statu quo. Six femmes qui ont réussi à nouveau à croire en elles et à retrouver confiance malgré les épreuves qu’elles ont traversées.

C’est une évidence que prendre la parole au sujet de la parité hommes-femmes ne doit pas se cantonner à cette seule journée.

Mais c’est quand même une belle occasion d’appuyer sur pause.

De s’arrêter un instant pour faire le point sur la situation actuelle des femmes, mais aussi pour voir comment certaines ont réussi à franchir des obstacles de taille pour se créer la vie dont elles rêvaient.

Parce qu’il faut bien le dire : ces parcours de vie hors-normes forcent le respect.

Tu as probablement déjà entendu cette phrase qu’on attribue à Jim Rohn, un célèbre entrepreneur et coach :

“Vous êtes la moyenne des 5 personnes que vous fréquentez le plus ! ”

Mais on peut faire encore plus que côtoyer des gens qui nous inspirent pour travailler sur nous.

On peut se nourrir d’histoires extraordinaires pour reprogrammer notre cerveau et se créer un cocon de croyances puissantes.

Ces histoires, on l’espère, contribueront à t’inspirer pour te créer une vie qui a du sens et à t’insuffler de la force pour surmonter les obstacles, que tu sois un homme ou une femme.

Etat des lieux de la parité hommes-femmes

Grands penseurs, politiciens, scientifiques, entrepreneurs, artistes… Les leaders inspirants sont bien souvent incarnés par des figures masculines. Au niveau international, il faut le dire, il y a encore du pain sur la planche pour lisser les inégalités hommes-femmes, que ce soit dans les sphères politiques, professionnelles ou familiales.

D’après les Nations Unies, les salaires des femmes sont encore inférieurs de 23 % à ceux des hommes dans le monde.

En France, on observe un vrai PARADOXE. Les femmes sont plus diplômées que les hommes, (58% des femmes ont décroché un master en 2017 contre 42% des hommes). Mais elles s’insèrent moins bien dans le monde du travail, ont plus de mal à trouver un emploi stable et à atteindre des fonctions de cadre par la suite.

Dans un rapport de 2021, le gouvernement a partagé des chiffres assez dingues sur l’égalité hommes-femmes en France :

  • On observe toujours 16,8% d’écarts de salaire entre les hommes et les femmes dans le secteur privé
  • Sur les chaînes d’information en continu, le temps de parole des femmes par rapport aux hommes oscille entre 30 et 35%
  • 36% des parents isolés vivent sous le seuil de pauvreté, sachant que 82% d’entre-eux sont des femmes
  • 1 femme sur 2 a déjà été confrontée à une situation de sexisme ou de harcèlement sexuel au travail

La pandémie mondiale du Covid 19 a aussi fait émerger de nouvelles disparités :

  • 21% des mères ont arrêté de travailler pour s’occuper de leurs enfants pendant le confinement contre 12% des hommes
  • 70% des femmes déclarent s’occuper du travail scolaire de leur progéniture contre 32% des hommes

Même s’il reste d’énormes progrès à faire, ces données ont tendance à s’améliorer ces dernières années.

Les chiffres montrent par exemple une amélioration assez remarquable de la parité au niveau politique et professionnel :

  • 44,6% de femmes faisaient partie du conseil d’administration d’entreprises du CAC40 en 2020, contre 10,7% en 2009
  • 38,7% des députés de l’Assemblée nationale étaient des femmes en 2017, contre 18,5% en 2007

Des parcours de femmes qui forcent le respect

On ne peut pas le nier : les figures masculines prédominent nettement dans les secteurs de la santé, des médias, du sport, ou encore de la culture, mais l’objectif de cet article n’est pas de peindre un tableau fataliste.

C’est plutôt de mettre en lumière des parcours de vie impressionnants.

Des parcours de femmes tenaces, courageuses, capables de surmonter des épreuves envers et contre tout.

En te blindant la tête d’histoires comme celles de ces six femmes, tu élargiras ton champ de vision et tu créeras de nouvelles connexions neuronales. Sans même que tu t’en rendes compte, ces histoires ont une PUISSANCE DE DINGUE pour t’inspirer et renforcer ta confiance en toi dans les moments difficiles.

Même s’il reste du chemin à parcourir pour nous approcher d’une meilleure parité hommes-femmes, voici quelques parcours de femmes incroyables qui, aux quatre coins du monde, ont su se donner les moyens de réussir et ont réussi à surmonter leur manque de confiance en elles initial.

Tamara Taylor : réussir à affronter ses peurs

Le nom de Tamara Taylor ne te dit peut-être pas grand-chose. Pourtant, il y a des chances pour que tu aies déjà vu cette canadienne quelque part.

Tu vas voir à quel point sa capacité à se confronter à ses peurs a TRANSFORMÉ sa vie professionnelle et son état d’esprit.

Dans la cour de récréation, la petite Tamara était du genre à rester en retrait, littéralement paralysée par la timidité.

Mais elle avait un objectif en tête : celui de surmonter sa peur.

Elle a donc décidé de se lancer dans une activité qui est loin d’être populaire chez les plus réservés.

Le genre d’activités qui rassemble en général des personnes plutôt sûres d’elles et démonstratives, qui n’ont pas peur de parler en public ou d’être mises sur le devant de la scène.

Tamara s’est mise… au théâtre. Pourtant, comme tu vas le voir, c’était un combat de tous les jours, qui n’était pas gagné d’avance.

S’il suffisait de réussir à vaincre notre timidité une seule fois pour en être débarrassé à vie, ça se saurait. On ne se libère pas d’un manque de confiance en soi comme on claque une porte.

Pour Tamara, ça a été une bataille contre elle-même, qui n’était pas du tout confortable. Monter sur scène la terrorisait littéralement. Mais, contre toute attente, elle s’est rendu compte qu’elle adorait ça.

Alors elle a persévéré. Elle a continué à se confronter à ce qui lui faisait le plus peur.

Et il lui a fallu plusieurs années de cours de théâtre pour commencer à se sentir plus sûre d’elle et à sortir du cercle vicieux de la timidité.

Le cercle vicieux de la timidité

Le cercle vicieux de la timidité : moins on se sent à l’aise avec les gens, plus on se met en retrait et plus notre timidité se renforce.

C’est précisément cette passion qui a été un moteur pour elle. Parce que quand on ne trouve pas de sens à ce qu’on fait, même avec toute la meilleure volonté du monde, nos efforts finissent par s’essouffler.

Tamara avait compris que la confiance se construit sur la durée… et que la réussite N’EST PAS UN RÉSULTAT.

“Je me suis simplement dit que si je continuais à travailler, je ferais forcément des progrès. Et que le simple fait de devenir meilleure serait une victoire à part entière, même si je ne devenais pas une grande actrice. Le simple fait de progresser te permet de développer ta confiance en toi. Pour moi, c’est ça la définition du succès”.

En sortant de sa zone de confort, Tamara Taylor s’est tracé une carrière assez folle pour une grande timide puisqu’elle est devenue mannequin puis actrice. Elle a joué dans des dizaines de films et de séries américaines comme Bones, NCIS, Numb3rs, Les Experts Miami, FBI Portés disparus…

Tamara Taylor parcours de femme inspirante

On pense souvent – à tort – que les acteurs ont une confiance en eux sans faille. Pourtant, le parcours de Tamara est un exemple parmi tant d’autres qui montre que c’est une croyance totalement fausse.

On ne naît pas sûr de soi.

On le devient en se confrontant à ce qui nous fait le plus peur.

En écoutant ce murmure qui nous pousse vers ce qui nous anime, au plus profond.

En voyant la réussite dans nos progrès plutôt que dans un fantasme qu’on se construit de la “réussite”.

Au moment où tu comprends qu’apprendre, c’est déjà réussir, tu réalises que l’échec n’existe pas, tant que tu as des apprentissages à tirer.

Si ça a marché pour elle, pourquoi ça ne marcherait pas pour toi ?

Jamie Little : oser, travailler et persévérer

Les petites filles et les petits garçons sont exposés dès les plus jeune âge à des stéréotypes sexistes.

Les vêtements et les jouets sont déclinés en nuances de rose et de bleu.

Derrière cette stratégie marketing genrée, se cache un intérêt marketing évident : c’est bien plus rentable de vendre une voiturette bleue ET une voiturette rose.

Les jeux d’imitation de scènes familiales conditionnent aussi les enfants à incarner un rôle caricatural dans la société :

  • Les voitures, les motos, le bricolage et l’aventure sont réservés aux garçons
  • Le ménage, la cuisine et le pouponnage sont le lot des filles

On observe cette segmentation à la fois dans les codes couleurs mais aussi dans les publicités.  Les petits modèles incarnent l’idée que les femmes s’occupent des enfants et de la maison pendant que les hommes ont les mains dans le cambouis.

Mais Jamie Little en avait décidé autrement.

Quand elle était enfant, elle avait une passion peu commune chez les petites filles.

Ce qui la faisait vibrer, c’était le monde des sports extrêmes. Avant de partir à l’école, elle glissait des magazines de motocross dans son cartable.

Quand elle a déménagé à Las Vegas avec sa mère, elle a fait une rencontre déterminante. Une rencontre qui a contribué à la pousser vers cette passion qui l’animait.

Elle a croisé la route de Carey Hart, un pilote de motocross.

Très rapidement, il est devenu un véritable mentor pour Jamie : il l’a prise sous son aile et lui a appris tout ce qu’il pouvait sur le monde du Supercross.

Jamie était fascinée par ce monde, qui lui a donné la vocation de devenir journaliste sportive. Mais dans les années 90, il n’y avait pas beaucoup de femmes dans les médias sportifs.

Pas facile de faire son trou dans un univers profondément masculin.

A sa place, comment tu aurais fait ?

Jamie a décidé d’y aller au culot :

“J’ai dû trouver des solutions par moi-même, ce qui était le meilleur moyen d’y arriver, mais aussi le plus effrayant”

Pendant une course, elle a pris son courage à deux mains et a poussé la porte d’un garage. Elle s’est dirigée, bille en tête, vers un homme qui travaillait pour une chaîne de télé sportive américaine et lui a tout simplement demandé : “Comment je fais pour travailler là-dedans ?”.

Cet homme lui a alors donné l’opportunité de le suivre pour qu’elle commence à faire connaître son travail.

Mais il n’était pas question de la payer, ce serait trop facile.

Pourtant, Jamie n’a rien lâché. Pendant deux ans, elle a appris à écrire, à interviewer des athlètes, à se familiariser encore plus avec ce milieu.

Et puis les choses sérieuses ont commencé.

Quand Jamie a commencé à travailler officiellement pour l’ESPN, elle s’est très vite retrouvée sous le feu des projecteurs, à couvrir des événements internationaux comme la NASCAR Cup Series, qui n’est autre que la plus grande compétition automobile américaine.

Rien que ça.

C’était un des moments les plus challengeants de sa carrière :

“Je pense qu’il n’y aurait rien eu de plus difficile que de couvrir la NASCAR à l’époque. Quand je regarde en arrière, je me demande comment j’ai eu le courage de me lancer. Il n’y avait pas beaucoup de gens qui l’avaient fait avant moi, encore moins des femmes”
Jamie Little parcours de femme inspirante

Jamie a pris de l’assurance grâce à son travail acharné. Elle a toujours consacré beaucoup de temps à préparer son travail et à rassembler un maximum d’informations sur les coureurs :

“Je discute avec les pilotes et les chefs d’équipe sur la piste. Cette préparation me permet d’écrémer pour faire ressortir les infos les plus pertinentes et les meilleurs angles à partager aux spectateurs pendant la diffusion. Le sentiment d’être ultra préparée me permet de me sentir confiante et naturelle”.

A l’époque où Jamie Little s’est lancée, il y avait très peu de figures féminines dans le journalisme sportif. Elle a fait partie des premières à ouvrir la voie et a réussi, en quelques années, à se faire une place de choix dans un monde masculin.

Même si les premières années lui ont demandé des sacrifices, elle a su faire preuve de courage pour provoquer sa chance et passer à l’action.

Mais sa carrière ne s’est pas faite en un jour : elle a commencé petit, en demandant simplement à la bonne personne comment se lancer.

Elle est aujourd’hui devenue une journaliste sportive reconnue aux Etats-Unis. Pour la petite anecdote, elle a même remporté la course Toyota Pro/Célébrités, en raflant la victoire au champion masculin Mike Skinner.

Et toi, qu’est ce qui te retient de croire en tes rêves ? Qu’est-ce qui t’empêche d’OSER ? De te donner les moyens de réussir ?

Shy’m : construire sa confiance en soi pas à pas

Autrice, compositrice, interprète, actrice, danseuse, chorégraphe, animatrice de télévision … Shy’m est une artiste complète, une vraie slasheuse du show-biz.

Ses performances dans les zéniths de France et à la télévision ne laissent pas vraiment de place au doute : elle était probablement promise à une carrière toute tracée.

Et pourtant …

Ça peut sembler difficile à imaginer, mais Shy’m était une enfant très introvertie et solitaire. Elle était tellement timide qu’elle avait beaucoup de mal à se faire des amis, elle avait peur de tout, tout le temps, et en particulier du regard des autres.

Cette peur, c’était un vrai handicap pour elle.

Qu’est-ce qui est arrivé à cette ado timide pour qu’elle laisse place à la jeune femme si charismatique qu’on connaît aujourd’hui ?

Shym parcours de femme inspirante

Dès le collège, Shy’m est passionnée par la danse et le chant. Mais elle est paralysée par sa timidité. Tellement paralysée qu’elle n’ose même pas se présenter au casting d’émissions-tremplins comme la Nouvelle Star. Elle loupe des opportunités, mais continue de travailler.

Ses progrès lui donnent de plus en plus confiance en elle, jusqu’à ce que ses proches la poussent à envoyer une première maquette à une maison de disques.

Alors Shy’m passe le cap, sans trop y croire. Mais à son grand étonnement, on la rappelle très rapidement.

En quelques mois, elle est propulsée sur le devant de la scène et les ventes de son premier disque cartonnent. A partir de ce moment-là, elle commence à réaliser que des gens aiment ce qu’elle fait, ce qui lui semblait juste inimaginable quelques semaines plus tôt.  

La première brique de confiance était posée. A partir de là, elle n’a pas arrêté de se pousser pour sortir de sa zone de confort, comme quand elle est passée de candidate à coach dans l’émission Danse avec les stars :

“Je me disais “je sais pas coacher, comment je vais faire…” et puis malgré ce manque de confiance, j’ai fini par accepter, et j’y suis allée… A chaque fois, je m’éclate, je vois que ça fonctionne et j’apprends de moi même !”

Comme tout le monde, elle doute d’elle-même, comme tout le monde elle a peur de se retrouver dans des situations qu’elle ne connaît pas : “A chaque fois que je fais quelque chose de nouveau comme Bercy ou le Zénith, j’angoisse, je me demande ce que je fous là et pourquoi je m’inflige ça !”

Mais son parcours lui a prouvé qu’il faut parfois réussir à faire taire les petites voix dans sa tête pour se faire confiance :

“C’est toujours des moments un peu violents comme ça, un coup de pied aux fesses où on se dit « allez tu peux le faire”, et finalement à chaque fois que ces étapes là sont franchies, on prend de plus en plus confiance en soi et on arrive à se challenger.”

Une succession de petites victoires. Puis des plus grandes.

Voilà ce qui a contribué à construire les fondations de la confiance en soi pour Shy’m. Son parcours montre à quel point les êtres humains sont finalement tous câblés pareil.

Qu’est-ce que ça te fait quand tu réalises que la confiance en soi n’est pas innée, mais qu’au contraire, elle se construit avec le temps et les expériences ?!

A ton avis, est-ce que Shy’m aurait réussi à avoir cette carrière si elle s’était laissée freiner par son manque de confiance en elle ? Si sa peur de l’échec l’avait empêchée de trouver les ressources pour dépasser ses peurs ?

Si Shy’m ose autant de choses et paraît aussi confiante, ce n’est pas parce qu’elle n’a plus peur de rien. Elle a simplement décidé que sa peur ne serait pas une raison suffisante pour l’empêcher de réaliser ses rêves.

A chaque nouveau succès, elle a grandi et pris confiance en sa capacité à oser et à relever des challenges.

Jennifer Lopez : ne pas laisser de place aux critiques

Tu l’as peut-être déjà remarqué : si on te fait dix compliments et qu’on te fait une seule critique, tu vas te focaliser sur … la critique.

Pourquoi est-on beaucoup plus sensibles aux critiques qu’aux compliments ?

Revenons en arrière. Bien en arrière.

Il y a quelques millions d’années, quand nos ancêtres vivaient encore dans des grottes, le simple fait de rester en vie était un défi quasi permanent.

Certaines parties du cerveau jouaient un rôle essentiel pour leur permettre de réagir en cas de danger. Peu à peu, le circuit de la menace a pris le lead sur le circuit de la récompense dans notre cerveau, simplement parce qu’il en dépendait de notre survie.

Aujourd’hui, il est rare que notre vie soit brusquement menacée par l’entrée d’un animal sauvage dans notre appartement, mais ce biais négatif est resté bien ancré.

Quand on nous critique, on se sent mis en danger, et c’est le cerveau limbique – le cerveau des émotions – qui se met en mouvement. C’est un réflexe naturel, qui nous empêche, à chaud, de prendre du recul sur nos émotions.

Jennifer Lopez a énormément souffert de ce phénomène quand elle était plus jeune et elle aurait pu ne jamais s’en relever.

Dès l’âge de cinq ans, elle a commencé à prendre des cours de danse et de chant. Le hic, c’est que ses amis et même sa famille ne se privaient pas de lui dire qu’elle n’avait aucun talent.

Et quand des personnes qu’on estime passent leur temps à nous répéter qu’on est pas assez ceci, trop cela… on finit par y croire.

Ses proches ne s’en sont peut-être pas rendu compte, mais leurs critiques ont amoché l’estime que J. Lo avait d’elle-même.

Elle rêvait de devenir une star, mais ce n’était pas le plan que ses parents avaient pour elle. A leurs yeux, c’était simplement inenvisageable pour une latino comme elle.

Alors pour leur faire plaisir, elle a mis son rêve de côté et a rejoint les bancs de l’université.

Mais s’enfermer pour réviser, était loin d’être sa vocation. Dès le premier semestre, elle a laissé tomber la fac et quitté le nid familial, avec la volonté de réaliser son rêve.

Quand elle a commencé à percer, elle a d’abord beaucoup souffert des critiques qu’elle recevait.

Au bout d’un moment, elle a eu un vrai déclic. Elle ne voulait plus leur laisser de place, elle ne voulait plus laisser à personne le droit de dicter sa vie.

Alors, J. Lo a naturellement commencé à faire ce qu’il fallait pour reprogrammer son cerveau.

Sans même s’en rendre compte, elle s’est mise à se persuader qu’elle était capable.

Qu’elle allait enregistrer un nouveau disque, jouer dans un autre film. Qu’elle était une super actrice, une super chanteuse et une danseuse incroyable et qu’elle allait continuer de bosser pour se donner les moyens de réussir.

En se créant un nouveau biais optimiste, elle a trouvé une source de motivation profonde. Au lieu de baisser les bras, elle a travaillé encore plus dur.

Petit à petit, elle a pris de l’assurance.

Elle a arrêté de penser qu’elle n’était pas à sa place, qu’elle était une impostrice.

Car il faut le dire, le succès s’accompagne inévitablement de critiques, mais Jennifer Lopez les prenait différemment en se répétant constamment :

“Je ne me trompe pas, j’ai de l’expérience et je mérite ma place, j’ai travaillé dur pour en arriver là et je m’en félicite !”
Jennifer Lopez parcours de femme inspirante

Jennifer a choisi de ne pas se laisser abattre par les critiques alors qu’on lui répétait constamment qu’elle n’y arriverait pas, qu’elle ferait mieux de laisser tomber parce qu’elle n’était pas assez douée.

C’est précisément ces critiques qui l’ont poussée à devenir meilleure, à travailler encore plus pour devenir celle qu’elle est aujourd’hui.

Imagine la personne que tu serais si personne ne te critiquait jamais. Est-ce que tu penses que tu aurais autant de motivation à atteindre tes rêves ?

Jennifer Aniston : surmonter les critiques de ses proches

La petite Jennifer Aniston n’aurait probablement pas pu imaginer une seule seconde qu’elle deviendrait une actrice, réalisatrice et productrice reconnue à travers le monde, pour ne pas dire l’icône d’une génération.

Jennifer Aniston parcours de femme inspirante

Aujourd’hui, Jennifer montre une assurance déconcertante quand elle déambule sur les tapis rouges les plus glamours du monde. Pourtant, pendant toute son enfance, l’une des personnes de son entourage le plus proche a délibérément saboté sa confiance en elle.

Quand elle était petite, un membre de sa famille lui a sans cesse répété qu’elle n’était pas jolie, que ses yeux étaient trop rapprochés ou encore qu’elle n’avait aucun talent.

Mais cette personne, ce n’était pas n’importe qui.

Ce n’était autre que sa propre mère. Cette dernière, qui avait fait carrière dans le mannequinat, passait son temps à dénigrer le physique de sa fille.

Imagine un peu que la personne qui t’a élevée ait passé son temps à te critiquer, à te dire que tu n’étais pas assez ceci ou trop cela.

Pour ne rien arranger, Jennifer a aussi subi le divorce de ses parents à l’âge de neuf ans et l’abandon de son père.

A l’école, ce n’était pas rose tous les jours non plus. Elle était incapable de retenir ce qu’elle apprenait sans vraiment comprendre pourquoi. Il lui faudra de longues années pour comprendre la raison de ses difficultés.

Comme tu peux imaginer, son parcours scolaire n’a pas été des plus brillants. Elle était envahie de honte et de tristesse tous les jours en prenant le chemin de l’école.  

Voilà les ingrédients d’un cocktail détonnant.

Un cocktail idéal pour créer des blessures profondes qui mettent du temps à guérir.

Chaque jour, l’estime de soi de Jennifer prenait un nouveau coup de poignard.

A l’âge de 20 ans, elle a enfin pu mettre des mots sur la raison de son échec scolaire. Elle avait ignoré que, pendant toutes ces années passées à lutter à l’école, elle souffrait d’un trouble qu’on ne lui avait jamais diagnostiqué.

Jennifer était tout simplement dyslexique. Cette réalisation lui a permis de déconstruire les croyances qu’elle avait bâties depuis son enfance : elle n’était pas bête.

La confiance de Jennifer est revenue petit à petit, alors qu’elle commençait à décrocher des petits rôles dans des films et des séries télé.

Mais sa carrière n’a pas décollé tout de suite, ça aurait été trop simple. Jennifer est passée par des hauts et des bas, alternant petits boulots alimentaires et castings. Elle a traversé des phases de découragement et de dépression. Elle avait du mal à voir la lumière au bout du tunnel.

Pourtant, elle avait l’intuition que le vent allait finir par tourner :

“J’avais juste ce sentiment, au plus profond de moi, que quelque chose allait enfin arriver et qu’il fallait juste que je sois patiente”

Il faut croire que sa patience a fini par payer.

Elle s’est retrouvée propulsée dans l’industrie du show business, en décrochant le rôle de Rachel dans la série Friends. Cette sitcom, qui a été diffusée pendant pas moins de dix ans, lui a aussi permis d’ajouter de nouvelles briques pour retrouver de l’assurance :

“D’une certaine manière, jouer dans cette série a été pour moi l’exercice ultime pour travailler sur ma confiance en moi.”

Même s’il lui a fallu deux ans pour se sentir enfin bien dans sa peau, l’actrice n’a pas perdu de vue les épreuves qu’elle a vécues par le passé :

“Je suis une femme puissante. J’ai de belles opportunités et j’en suis consciente. Je sais d’où je viens, je sais ce que j’ai traversé et je sais à quel point j’ai de la chance d’être où je suis aujourd’hui.”

Jennifer Aniston aurait pu se renfermer sur elle et abandonner son rêve de devenir actrice. Mais elle a choisi de donner à sa vie un autre tournant. Elle a choisi de ne pas écouter sa mère pour se lancer dans une carrière qui va à l’encontre de tout ce qu’elle aurait pu imaginer.  

Le parcours de cette jeune femme donne matière à réfléchir : même si les critiques t’affectent, c’est à toi de décider de les laisser de côté pour te tourner vers la vie qui t’inspire vraiment. Comme Jennifer, il t’appartient entièrement de travailler pour regagner confiance en toi, sans oublier de t’entourer de personnes qui croient en toi.

Priyanka Chopra : reconstruire sa confiance en soi après une blessure de rejet

Quand Priyanka Chopra est venue au monde le 18 juillet 1982 en Inde, ses parents étaient loin d’imaginer le parcours hors du commun qui attendait leur fille.

Qui aurait pu penser que cette jeune femme, harcelée à l’école finisse par se retrouver au classement Forbes des 100 femmes les plus puissantes du monde, deux années consécutives ?

Tout au long de son parcours scolaire,  Priyanka Chopra a été ballottée au gré des affectations de ses parents, médecins militaires. Elle a dû, à chaque fois, se réadapter à une nouvelle vie dans plusieurs villes d’Inde et des Etats-Unis.

Et ça n’a pas été facile tous les jours pour elle.

A l’âge de 12 ans, quand elle débarque en Amérique, le choc est violent. Priyanka se sent profondément déracinée et les autres enfants ne l’aident pas à s’intégrer.

Bien au contraire.

Sa couleur de peau et sa différence engendrent un rejet de la part de ses camarades.

Personne ne la choisit jamais dans son équipe sportive, personne ne veut l’intégrer. Pire encore, chaque jour, elle est harcelée, rejetée, moquée. A l’époque, elle ne se serait pas doutée qu’elle finirait par se marier… avec un américain – Nick Jonas, pour la petite histoire.

Comme on peut l’imaginer, la petite fille perd alors peu à peu confiance en elle :

“Quand j’étais enfant, je souffrais d’une très basse estime de moi. J’étais l’ado bizarre quand je vivais aux Etats-Unis. J’étais tyrannisée par les autres enfants qui ont tout fait pour que je conscientise ma différence à cause de ma nationalité indienne.”

A l’époque, sa réaction à ces harcèlements est totalement naturelle : elle prend toutes les critiques personnellement. Les mots résonnent dans sa tête en permanence au point de la ronger de l’intérieur. Alors qu’elle était plutôt sûre d’elle à l’origine, elle commence à douter d’elle-même, à ne plus savoir qui elle est vraiment.

Chaque jour, elle se renferme un peu plus sur elle-même, se construisant une carapace. Elle ne voulait plus qu’une chose : être invisible.

Au bout de quelques années en Amérique, elle prend une décision radicale.

Elle rassemble toutes ses affaires et prend un aller simple pour retourner vivre en Inde. Ce retour aux sources lui permet de se reconstruire et de regagner peu à peu confiance en elle.

“Rentrer en Inde à été une renaissance pour moi. J’étais entourée de tellement d’amour et d’admiration pour la personne que j’étais devenue que j’ai réussi à guérir de mon traumatisme”

Aux Etats-Unis, elle cherchait à gommer ses différences à tout prix et à se faire discrète pour rentrer dans le moule.

Une fois rentrée sur sa terre natale, elle a pris le contrepied.

Elle a choisi d’affirmer sa différence.

Comment ?

En se lançant dans une expérience qui la changera pour toujours.

A l’âge de 17 ans, elle décide de s’inscrire au concours de beauté Miss India.

Son esprit de compétition et son envie de se challenger lui ont insufflé assez de confiance pour passer ce premier cap décisif.

Mais, comme elle le dit elle-même, elle a reconstruit sa confiance en elle toute seule.

“Au début, j’ai fait semblant d’avoir confiance en moi. Je me disais que je ne voulais laisser à personne l’opportunité de voir que j’avais peur, que j’étais affectée par une situation. Petit à petit, j’ai réalisé que, en tant que femme, je ne pouvais pas m’autoriser à me laisser abattre”

Le chemin vers la confiance en soi s’établit avec le temps : elle a commencé par se sentir simplement en phase avec qui elle était. Elle a commencé à se dire que le regard des autres ne devait pas interférer avec ses émotions.

Et ça, tout le monde en est capable. Comme Priyanka, il t’appartient entièrement de FAIRE LE CHOIX de ne pas laisser le regard des autres t’affecter.

Le moment où les résultats du concours de Miss India sont dévoilés restera à jamais gravé dans sa mémoire. Quand elle entend son nom, elle est littéralement stupéfaite : la gagnante de Miss India World, c’est elle.

Priyanka Chopra parcours de femme inspirante

La jeune femme ne s’y attendait tellement pas, qu’elle avait déjà acheté son billet de train pour filer passer ses examens.

Mais quelque chose l’a encore plus étonnée dans tout ça.

Quand elle a demandé aux juges pourquoi ELLE avait été couronnée et pas une autre, ils lui ont expliqué que c’était son éloquence et sa confiance en elle qui avaient fait la différence.

Ce qu’elle pensait être son point faible lui a permis de réaliser l’impensable. A ce moment-là, elle a percuté à quel point la confiance était la clé pour avancer dans la vie.

A ton avis, qu’est ce qui est devenu son nouveau leitmotiv ?

“A partir du moment où tu as confiance en toi, le monde croira en toi. Parce que ce que perçoivent les autres, devient la réalité.”

Voilà la nouvelle affirmation puissante qui n’a plus laissé de place au doute dans sa tête.

Cette réalisation a été une étape marquante dans la vie de la jeune femme. Depuis cet instant, elle a su transformer ce concours de beauté en un véritable tremplin pour sa carrière.

Aujourd’hui chanteuse, mannequin et actrice, elle fait même partie des artistes les mieux payées et les plus populaires d’Inde.

En dehors des multiples distinctions qu’elle a reçues, Priyanka s’est aussi illustrée pour ses nombreuses actions philanthropiques, notamment en faveur des droits de l’enfant, de l’éducation des jeunes filles et de la sensibilisation à la protection de l’environnement.

Invitée comme oratrice aux côtés de Bill Clinton pour le 50ème anniversaire de la Conférence des Leaders Mondiaux, elle a reçu une standing ovation pour son discours au sujet de  l’autonomisation des femmes grâce à l’éducation.

L’histoire extraordinaire de cette jeune femme nous prouve à quel point il est POSSIBLE de réapprendre à avoir confiance en soi, même quand notre passé et notre enfance ont forgé une carapace de doutes et de peurs.

Evoluer en tant que femme dans une société patriarcale, encore trop inégale, c’est déjà un défi en soi.

Mais, comme le prouvent les parcours de ces six jeunes femmes, il est POSSIBLE de surmonter des obstacles qui se profilent sur notre chemin.

Ces six femmes nous démontrent qu’il ne faut jamais abandonner ses rêves. Que l’être humain est capable de guérir des blessures du passé pour retrouver une confiance inébranlable.

Et toi, d’ailleurs comment estimes-tu ton niveau de confiance en toi ?

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Tout le monde a des rêves et des désirs plus ou moins conscients.

Ce qui nous empêche de passer le cap, de dire STOP à cette petite voix qui nous sabote de l’intérieur, c’est finalement bien souvent nous-mêmes.

Bien-sûr, tout le monde n’a pas la vocation de devenir, comme ces jeunes femmes, un(e) artiste renommé(e), mais chacun(e) a, à son échelle, des rêves profonds.

En restant bloqué sur les événements du passé, en faisant une fixette sur les critiques qu’on a pu subir, en n’osant pas challenger le statu quo, on se met des bâtons dans les roues.

C’est un fait : la confiance en soi peut se détruire à certaines périodes de la vie.

Bonne nouvelle, elle peut totalement se reconstruire au fil d’expériences.

Et les expériences, il ne tient qu’à toi de les créer !

Ce ne sera pas facile tous les jours, ça va demander du travail c’est certain.

Mais c’est POSSIBLE. C’est même à la portée de toutes et tous.

Il est temps de dézinguer nos croyances que tout est facile pour certains et pas pour nous. Toutes ces femmes ont en commun la passion, l’envie de tout donner pour ce qui les inspire vraiment. Mais elles sont aussi passées par des moments difficiles. Elles se sont pris des murs. Mais elles ont persévéré vers la voie qui les inspirait.

Voilà pourquoi il est essentiel de s’écouter pour savoir ce qu’on veut vraiment. Et avancer pas à pas.

La seule solution pour se créer la vie dont on rêve, c’est d’accepter de sortir d’un quotidien confortable, d’un quotidien qu’on connaît bien pour se confronter à des choses qui nous challengent.

En attendant, ça ne sert à rien de se flageller à se dire qu’on a aucun talent. Car aller vers ce qu’on veut vraiment, vers qui on est vraiment, c’est un processus.

Un LONG processus.

Une chose est sûre, tant qu’on OSERA pas faire le premier pas, poser la première brique, on ne pourra pas avancer.

Le parcours de ces femmes devenues célèbres n’est que la partie immergée de l’iceberg.

Tous les jours, des millions de femmes anonymes parviennent à passer des caps, à obtenir de petites victoires sur la vie, qui en engendreront inévitablement de plus grandes.

Et toi, qu’est-ce que tu attends pour faire le premier pas ? ✨